Quels sont les traitements complémentaires naturels de l’endométriose ?

Officiellement, les recommandations européennes de prise en charge de l’endométriose ne comprennent aucune solution non-médicamenteuse, du fait du manque d’études. Pourtant, si on ne guérit pas (encore !) de l’endométriose, il est possible d’apprendre à mieux gérer les symptômes, à soulager les douleurs et à mieux vivre au quotidien avec la maladie. Comment ? Pas seulement grâce aux voies médicales traditionnelles mais aussi grâce à des traitements complémentaires et sans hormone. Avant de rentrer dans le vif du sujet, soulignons que ces traitements alternatifs sont certes naturels et accessibles à tous mais que l’auto-médication, même dans ce cas, reste déconseillée. Faites donc toujours appel à des praticiens spécialistes pour vous aiguiller parmi la multitude de plantes et compléments à votre disposition. En attendant, voici déjà quelques infos utiles.

- Le CBD 

Qui n’a jamais entendu parler du CBD ? Molécule du fameux cannabis, le CBD est à différencier du THC, autre molécule du cannabis aux effets psychoactifs, entraînant une dépendance. Le CBD est réputé pour ses vertus anxiolytiques et anti-inflammatoires (et donc anti-douleurs). Soulager les douleurs pelviennes, les troubles gastro-intestinaux ou encore l’humeur et le mental, telles sont (entre autres) les promesses du CBD. Même s’il existe aujourd’hui peu d’études scientifiques pour attester officiellement de ses bienfaits - à notre plus grand dam -, les médecins sont de plus nombreux à le proposer en complément de traitements médicamenteux ou en cas de crise. Ce constat associé aux nombreux témoignages de femmes atteintes qui l’essaient et en vantent les mérites nous poussent à lui accorder un certain crédit. Attention cependant à ne pas vous lancer seule et sans conseils de pros notamment pour identifier le type de CBD et le dosage qui vous correspondent. 

- Les compléments alimentaires 

Divers aliments, plantes et composés naturels auraient des effets bénéfiques sur les symptômes de l’endométriose. Comme notre grande passion chez Lyv, c’est de rechercher les preuves scientifiques, nous sommes allées voir ce que disent les études scientifiques à ce sujet.  

• Quelques études mettent en évidence les effets positifs du fenugrec, du gingembre, de la valériane, du zataria ou encore du sulfate de zinc sur les dysménorrhées ou douleurs de règles. 
• Même chose pour la camomille dont les vertus anti-inflammatoires sont également vantées.
• L’huile de poisson permettrait de réduire les douleurs pelviennes de moitié. Le fait de prendre des compléments en acides gras oméga 3 diminuerait les douleurs liées à l’endométriose et l’inflammation (et donc de moins se tourner vers des médicaments anti-inflammatoires). Bonus : on parle également d’un effet naturel régulateur d’hormones. Tout bénef ?
• Les vitamines B1 et B6 peuvent être utilisées pour soulager les douleurs mais les preuves de leur efficacité sont, une nouvelle fois, limitées. On sait en revanche que la vitamine B6 prise à haute dose est déconseillée. 
• Bonne nouvelle : le magnésium lui, a fait ses preuves dans la réduction des douleurs chez les femmes souffrant de dysménorrhées. 
• Last but not least, la vitamine E, testée chez les adolescentes, semble non seulement soulager mais également réduire l’abondance du flux pendant les règles. 

Pour vous y retrouver dans cette nébuleuse d’informations, faites appel aux spécialistes de la micronutrition ou tournez vous vers la naturopathie, pour vous éclairer et peut-être vous changer la vie. Qui sait ?